Chapitre 9 : Enfin chez nous !

Point de vue de Felicity :

Aujourd'hui Tommy a un mois. Ce soir, nous fêtons l'événement avec nos familles et amis. En ce moment, il est 16h donc mon petit bébé fait la sieste tranquillement dans sa chambre. Oliver, quant à lui, est allé acheter les derniers détails pour ce soir. Moi je termine la préparation du gâteau que je suis en train de mettre dans le four.

Maintenant, Tommy est en très bonne santé, tout va pour le mieux. Il n'est resté qu'une semaine et demie dans sa petite couveuse aux soins intensifs. Mon bébé est un vrai miraculé ! Et le retour à la maison c'est très bien passé !

Il est 20h. Oliver ouvre la porte de notre appartement. Tommy est dans mes bras, il dort profondément. En entrant, Oliver dépose nos affaires près du canapé. On décide de l'emmener directement dans sa chambre. On monte tous les trois à l'étage. Oliver me devance, et ouvre la première porte à gauche : la nursery de Tommy.

_ J'espère qu'elle te plaira !, dit-il en ouvrant la porte

Je suis sortie en même temps que Tommy de l'hôpital, alors je n'ai pas pu voir ses travaux, mise à part en photo. Mais d'après Oliver, les photos ne reflètent pas toujours la réalité et je suis d'accord avec lui. Par contre, pour une fois les photos montraient vrai…

_ Elle est magnifique Oliver !, je m'exclame

J'entre et je fais le tour de la pièce des yeux, admirant chaque petit détail. Il se place derrière moi et m'embrasse la tempe.

_ Merci, chuchote-il

Je dépose tendrement notre petit bout dans son berceau blanc. Pendant ce temps Oliver allume la veilleuse, puis vient me rejoindre.

_ Tu as fais du bon travail, me félicite-il

Je souris.

_ Ne m’accorde pas tous les mérites, je ne l'ai pas fait toute seule à ce que je sache, dis-je

Il me rend mon sourire et dépose un délicat baiser sur mes lèvres. Malgré qu'on en ait longuement discuté, Oliver s'en veut encore de m'avoir laissé. Et ce n'est pas ma faute de l'avoir rassuré la dessus. Il n'en savait rien. C'est moi qui devrait m'en vouloir ! Je lui caché ma grossesse parce que j'avais peur. Peur de sa réaction, peur de… tout ! Je savais pas comment le lui annoncé alors qu'il était à des milliers kilomètres de moi !

_ Je vais ranger les affaires, murmure-t-il pour ne pas réveiller Tommy

Je hoche la tête et je le suis.

_ Tu as faim ?, je demande accoudé au comptoir

_ Oui très… mais fait quelque chose de simple, répond-t-il

Je hoche la tête. Je fais chauffer de l'eau. J'ouvre un des placards et j'en sors un sachet de pâte et un bocal de sauce bolognaise. Je mets le couvert sur la table à manger. Oliver me rejoint et enroule ses bras sur ma taille alors que je mélange la sauce aux pâtes.

_ Ça sent bon, dit-il

Je prépare les assiettes et on s'installe pour manger.

_ C'était très bon, dit-il en reposant ses couverts dans son assiette

_ Merci, dis-je en me levant

Je commence à débarrasser mais il prend les assiettes dans mes mains.

_ Laisse-moi faire ! Va te reposer, m'ordonne-t-il gentiment

J'obéis et je vais m’asseoir dans le canapé. J'allume la télé et je mets les infos. Du coin de l’œil, je le vois faire la vaisselle. Une fois terminé il vient me rejoindre et passe son bras autour de mes épaules. Je pose ma tête sur la sienne et je me colle à lui.

_ Je crois que je m'y habituerais jamais, je chuchote

Je le sens sourire contre mon crâne avant de dire :

_ Moi non plus.

Je relève la tête pour le faire face. Il penche la tête vers moi, il m'embrasse passionnément. Je luis rends son baiser. Nos langues s'entremêlent, se rencontrent comme si c'était la première fois. À bout de souffle on se sépare à contre cœur. Et j'en profite pour m'installer à califourchon sur lui. Je plonge mes lèvres sur les siennes. Ses mains descendent le long de mon dos et viennent se poser sur mes fesses. Notre baiser s'intensifie une fois de plus. Il pose son front contre le mien et dépose de tendre baiser le long de ma mâchoire pour continuer son chemin vers mon cou qu'il suçote et lèche langoureusement. Je le ressens jusqu'au plus profond de mon ventre. Je caresse sa nuque, haletante. Il revient à moi et plonge son regard intense dans le mien. Il brûle de désir. Je le sens contre mon jean. Il enlève mes lunettes et les déposent sur la table à côté de lui. Cela me rappelle notre première fois. Il m'embrasse plus durement à présent. De même, il caresse mon dos mais cette fois prend les revers de mon tee-shirt rose et le soulève jusqu'à me le faire passer au-dessus de la tête. Il me bascule sous lui. Il passe sa main le long de mes courbes, prend ma jambe et la met dans son dos. J'enlève son tee-shirt et touche chaque partie de son dos musclé pour terminer mon chemin sur le devant de son jean. Je le déboutonne et ouvre la fermeture éclair alors qu'il explore mon cou et descend vers ma poitrine. Il passe sa main derrière mon dos, je le cambre pour le laisser plus d'espace, il tient à présent l'attache de mon soutient-gorge mais s'arrête subitement…

J'entends Tommy pleurer à l'étage. On se rassoie tous les deux.

_ Notre fils te demande, me dit-il déçu

J'enfile mon tee-shirt qui traînait par terre, court vers la cuisine pour préparer son biberon et avant de monter j'adresse un clin d’œil à mon homme, frustré, torse nu dans le canapé.

Heureusement qu'on s'est rattrapé après le biberon. Cette nuit a été magique ! Notre première en tant que vrai couple et que parents…

_ Je suis rentré, cri une voix que je reconnais que trop bien à l'entrée

J’accoure vers lui et lui saute dans les bras. On s'embrasse doucement et il me repose à terre. Il me tend les sacs de courses et me suis vers la cuisine. On commence alors à préparer le repas de ce soir, ensemble.

Je prépare la table tandis qu' Oliver joue avec Tommy dans le salon. Je les rejoint quand quelqu'un sonne à la porte.

_ Je vais ouvrir, dis-je

J'ouvre.

_ Bonsoir ma chérie, me salue ma mère en agitant un petit cadeau

Elle m'embrasse la joue.

_ Bonsoir maman, tu ne penses pas que Tommy est déjà assez gâté comme ça ?, je demande en la laissant entrer

_ Oh pitié laisse-moi faire plaisir à mon petit-fils ! D'ailleurs où est-il ?, demande-t-elle

Je le lui montre salon. Oliver se lève en nous voyant arrivé.

_ Bonsoir Madame Smoak, dit-il

_ Je t'en prie Oliver, Donna !, s'exclame-t-elle

_ Donna, répète-il en souriant

Ils s'embrassent et il lui tend Tommy.

_ Salut mon petit bonhomme. Oh mais comme tu as grandi… Tu te souviens de moi, hein tu te souviens de moi… C'est mamie !, dit-elle

Ma mère et les bébés… Un grande histoire d'amour ! Elle s’assoie avec Tommy dans le canapé et commence à jouer avec lui quand, une nouvelle fois, quelqu'un sonne à la porte.

_ J'y vais, s'écrit Oliver

Je m'assois à côté de ma mère.

_ Ouvre chérie, dit-elle en pointant le cadeau sur la table basse

J'obéis. C'est une petite voiture bleu.

_ Maman tu ne crois pas qu'il est un peu trop jeune pour jouer avec ça, dis-je en agitant le jouet en question

_ Pas du tout, il est déjà très avancé pour son âge ! Regarde-le !, s'exclame-t-elle

_ Salut, dit Théa au côté d'Oliver

Elle salue ma mère et me prend dans ses bras avant de devenir complètement gaga avec ma mère !

_ Coucou Tommy, c'est tante Théa ! Ouh mais que tu es beau !, s'exclame-t-elle

Oliver et moi nous nous sourions.

_ Ah je suis exténuée !, dis-je en m'étalant dans le lit

Le repas s'est très bien passé. Nous avons tous passé un bon moment. On a discuté, rigolé… La semaine prochaine, Sara fêtent ses 1 an ! Que le temps passe vite ! J'essaie de profiter au maximum de Tommy parce que je sais que son première anniversaire va arriver plus vite que je ne le pense !

Je suis tirée de ma rêverie par Oliver s'allongeant sur moi.

_ Vraiment ?, dit-il d'une voix rauque

Je souris largement. Il m'embrasse tendrement. Notre baiser s'intensifie rapidement. J'ouvre légèrement la bouche pour laisser libre accès à sa langue. Il soulève lentement ma nuisette et la fait passer par dessus la tête. Je fais de même avec son jogging. Il m'embrasse le cou. Je me cambre sous ses caresses que je ressens jusqu'au fond de mon ventre. Jusque là ! Il descend jusqu'à mes seins qu'il lèche et suçote langoureusement. Il descend vers mon nombril où il plonge sa langue. C'est exquis ! Il reprend possession de ma bouche. Je sens son érection contre ma féminité ! Oh que j'ai envie de lui ! Mes mains caresses son torse pour descendre sur ses abdos en béton et pour atterrir sur son boxer que je fais glisser tout doucement. Il se lève et l'enlève d'un geste rapide. Il se positionne sur moi. Il s'accoude avec l'aide de son bras gauche. Il m'embrasse pleinement, passionnément. Son autre main effleure mes courbes pour arriver vers ma petite culotte. Il glisse sa main à l'intérieur et vient jouer avec mon bouton de plaisir. Je gémis dans sa bouche. Il embrasse mon cou à nouveaux, mes seins, un à un. Ses deux mains sont sur les pans mon dernier vêtement. Il la fait glisser et je l'aide en levant mon bassin ainsi que mes jambes. Il la jette sur le sol et plonge directement sa bouche contre mon sexe. Je geins de plaisir. Sa langue tourne autour de mon clitoris, encore et encore. Je tire doucement sur ses cheveux. Je bascule la tête en arrière. Il glisse en doigt en moi et fait des vas-et-viens plus lentement les uns que les autres. Je n'en peux plus ! Je le veux, maintenant !

_ Oliver, s'il te plaît !, dis-je à bout de souffle

Il ne se fait pas prier ! Il positionne son gland devant mon entrée. Il me pénètre d'une infime lenteur. Une lenteur exquise et délicieuse qui me fais lâcher un « Oh ! ». Se mouvant en moi d'abord lentement puis de manière plus acharné, je gémis plus fort. Mes hanches vont à la rencontre de ses coups de reins. Nous respirons difficilement. Je passe au-dessus de lui et nous nous accordons à un même rythme. Je sens que ça vient ! J’entrelace nos doigts. Je…

_ Je… Je vais venir…, dis-je dans un souffle

Sur ceux il m'attrape les hanches et accélère la cadence. Nous nous fixons droit dans les yeux.

_ Viens pour moi, bébé !, grogne-t-il (clin d’œil à Christian Grey) ;)

A ces mots, j'explose autour de lui et je me laisse tomber sur son torse, blottissant ma tête dans le creux de son cou en sueur. Il continue de bouger en moi et il vient à son tour en criant mon nom.

_ Comme quoi tu n'étais pas si fatigué que ça !, chuchote-t-il dans mon oreille avant de déposer un baiser dans mes cheveux

Je le gratifie de mon plus beau sourire. Je ramène la couverture et on se glisse à l'intérieur. Ma tête repose contre son torse et je caresse ses cicatrices.

_ Je t'aime !, murmure-t-il

Je relève la tête.

_ Je t'aime aussi, je chuchote

Il m'embrasse le front et on s'endort profondément.

#LDREAM